sujetlibre

Fait d'hiver : mardi 22 décembre 2009, Valérie Vivier – directrice et comédienne de la toute jeune compagnie Les Allogènes (implantée à Montluçon) –, se rend avec moi à la centrale d'Yzeure. Ensemble, nous entamons avec les détenus un "voyage intérieur" autour de l'écriture et du jeu théâtral avec, pour alibi, mon premier ouvrage Déserts de couleurs. Cette première étape sera suivie par deux semaines d'atelier, en février et avril 2010.
J-3, mon esprit parcourt à rebours les 7 ans écoulés depuis ce départ vers l'Ouest américain. J'écris : "Tout désert porte en lui une force destructrice nécessaire à la création, à la mise au jour d'un être par lui-même. Les lendemains à gueule de bois portent en eux leur victoire, un sens libéré de ses entraves. […] Un sentiment de perte côtoyait celui de retrouvailles intimes. Je ployais sous le joug de ciels infinis. Les ciels d'orage surtout jetaient le monde par-dessus tête, riant de leur rire rauque en menaçant de mettre à sec je ne sais quel océan. Les lignes droites, elles, jouaient les voies de traverse. "

En librairie : La Haute-Loire à hauteur d'homme ! 7 auteurs et 2 photographes revisitent le département. Chacun est ici « chez soi ». Les mots et les images embrassent les paysages et les gens avec une affection familière. Invités au fil des textes, les écrivains qui ont vécu ou séjourné en Haute-Loire et qui ont confié, au fil de leurs écrits, les fortes impressions qu’ils y avaient ressenties : Stevenson, Sand, J. Romain, J. Vallès, Camus, Ponge, Sabatier, Chany, de Beauvoir, Vialatte, Lafayette, Lanzmann, Perrève, Graveline sont aussi de ce voyage… Pour ma part, je vous entraîne dans la vallée de l'Alagnon ; entre Ance, Borne et Arzon puis aux confins du département, sur le plateau du Mézenc.

La presse en parle.

En 2009 le Festival d’Arlempdes a fêté ses 15 ans, avec un succès retentissant ! 15 ans de défis, d’audace, de rêve, de combativité pour partager émotions et moments de théâtre intenses. Cet été, tous les éléments étaient réunis pour une édition fantastique : ciel clément, public nombreux, spectacles de qualité, accueil chaleureux…
Et pourtant, en plus des frimas de l'hiver, le festival doit faire face aux impondérables liés au secteur associatif en général, à la création artistique en particulier, toujours fragile, et à la crise, qui frappe aussi les manifestations culturelles depuis 2008. Le contexte rend la vie dure ! C'est aussi lui qui révèle la force d'engagement de chacun, qui tisse des chaînes de solidarité !
Aujourd'hui, plus que jamais, le Festival d’Arlempdes a besoin de tous afin qu'en 2010 se lève à nouveau le rideau.

Téléchargez l'appel à solidarité ! et le RIB.