Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02 décembre 2008

Déserts de couleurs

Déserts de couleurs.jpgPremier titre de la collection "paysages et littérature", éditions Romain Pages 2004.

Reportage sur le terrain doublé d'une recherche bibliographique. Quelque 150 ans de littérature américaine, à travers la présentation éclectique d'une vingtaine d'œuvres, écrites de 1855 à 1997, offrant de mieux cerner la nature multiforme des déserts de l'Ouest américain. Prise en charge de la totalité du travail rédactionnel : synopsis, rédaction et constitution d'une importante base de données bibliographiques à destination des lecteurs, libraires et bibliothécaires.

Photographies Fabienne Mottu et Philippe Bousseaud.

Ouvrage épuisé, seul reste quelques exemplaires. Me contacter.


Avant-propos (extrait)

Tout comme les livres, les voyages font naître et grandir les premières pensées, les premiers élans du cœur. Qu’ils s’accompagnent ou non d’un déplacement physique, ils reflètent un état d’esprit, une aptitude au décollage, une tendance à ne pas tenir en place. Un simple mot, une simple image et déjà l’esprit occupe un ailleurs !
À travers une mosaïque de paysages composites, Déserts de couleurs se présente comme une invite à découvrir une autre figure de l’Ouest américain, celle qui de prime abord se livre moins facilement et dont l’espace se trouve géographiquement morcelé. Nous voici en partance pour l’Utah, le Nevada, la Californie, l’Arizona et le Nouveau-Mexique.
[…] Qu’ils soient l’incarnation d’un lieu mystique (La Mort et l’Archevêque, de Willa Cather), le domaine des possibles (Angle d’équilibre, de Wallace Stegner), le lieu privilégié de l’exploration de l’inconscient (Moon Palace, de Paul Auster), ou l’incarnation de la marge (Lâchons les chiens, de Brady Udall), les déserts de l’Ouest sont une des figures mythiques de la littérature américaine. Éléments essentiels du décors ou présence à peine suggérée, ils occupent une part majeure dans l’imaginaire collectif. C’est pourquoi,
entreprendre un détour par cet espace fictionnel permet de mieux saisir la complexité et l’ambivalence de ces étendues lunaires, d’effectuer un voyage à part entière.
Cette balade littéraire fait écho, par la polyphonie des formes et des sujets abordés, aux multiples visages de ces étendues désertiques. Elle est un support ludique – pour tout amoureux des mots – à une connaissance plus large de l’Ouest sauvage. N’est-il pas jubilatoire d’effectuer ainsi sa propre rotation dans le temps et l’espace à travers l’univers sans fin des livres, outils de connaissance, de reconnaissance et d’explorations futures !

10:11 Publié dans / édition