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« Quand j'avais 5 ans on m'a tué ! » Voilà ce qui vient d'arriver à mes deux premiers ouvrages – Déserts de couleurs et Toscane – après cinq ans de présence sur le marché, autrement dit sur les mètres linéaires qui leur furent attribués dans le hangar d'un réseau de distribution (la vitesse de rotation en librairie est quant à elle vertigineuse). Au terme de ce temps de « distillation » insuffisant à leur survie, ils ont tout bonnement été déstockés en début d'année rendant leur vente désormais impossible via le réseau des librairies. « Croire que des produits qui ont la même forme ont le même contenu, et qu’ils doivent avoir la même rentabilité en s’écoulant à la même vitesse via un processus identique sur un même et unique marché est une aberration. La même pression de rentabilité immédiate sur tous les types d’ouvrages ne peut conduire qu’à condamner d’avance un ouvrage à rotation lente à cause de la rapidité du flux dans lequel il rentre...* » et duquel il sort !
En prévision des salons du livre auxquels je participe en fin d'année, j'assurerai moi-même une seconde vie pour ces ouvrages. Le temps et l'espace comptés pour nos livres ne sont que le reflet de ce qui est rogné au jour le jour, notre marge de liberté !
* Extrait de l'article de Saïd Mohamed « La durée de vie d’un ouvrage » paru le 31 octobre 2007 dans la revue littéraire Contre-Feux.

Arlempdes est un lieu qui accueille autant qu'il autorise. Ainsi fut notre inspiration du 22 au 27 juillet 2009. Pour cette première édition de l'atelier d'écriture, les cieux nous ont souri. Un rendez-vous quotidien livré aux variations du vent, tantôt dans le havre intime de la petite chapelle du XIIe siècle, tantôt dans le velouté d'un jardin terrasse accroché à mi-pente. Inscrits à la craie sur le tableau noir installé dans la salle des gardes, les textes ont été chaque jour imprimés sur des chutes de massicot colorées puis distribués aux spectateurs d'un soir et accrochés le long de la promenade qui conduit au château offrant ainsi un temps de lecture privilégié. Les consignes d'écriture choisies ont ouvert un espace d'expression spontanée devenu au fil des jours un portrait des Théâtrales en 80 mots et plus… Recueil à plusieurs mains.

Élargissant leur fabrique à rêves, les Théâtrales du Velay ouvrent un atelier d’écriture. Échappant au cadre étroit du bien et du mal écrire, cet espace est dédié aux esprits curieux. « Inspirés par ce théâtre de pierre et d’étoiles et par la richesse des créations qui s’y jouent, nous prêterons l’oreille aux mots du monde, à leur pouvoir infini de liberté. Quotidiennement, nous retracerons à la craie pour les visiteurs d’un soir les étapes de notre tour du monde en 80 mots et plus… »
Ouvert à tous, limité à 10 personnes par séance de deux heures.
Rendez-vous mercredi 22 et jeudi 23 à 18 heures, vendredi 24 et samedi 25 à 16 heures, dimanche 26 et lundi 27 à 18 heures (soit 3 heures avant le début de chaque représentation).
Possibilité de participer à une ou plusieurs séances au choix.
Tarifs : Séance + Spectacle du soir : 25 euros / Séance isolée : 15 euros /
Toutes séances + accès libre Festival : forfait 100 euros
Inscription : Bureau du Festival (04 71 57 10 08) ou sur place, ou encore en me contactant directement.

Téléchargez le programme du Festival 2009 !

Mi-juillet, j'irai dans l'Allier, m'asseoir sur un banc cinq minutes avec elle… pour écrire des poèmes !
Valérie Vivier, comédienne et créatrice de la compagnie de théâtre Les Allogènes ("Ceux qui viennent d'ailleurs…"), organise du 20 au 25 juillet, dans le somptueux cadre clunisien de Souvigny (Allier), un stage de théâtre autour des "Bancs Poèmes" installés dans la vieille ville et les jardins du prieuré, en collaboration avec la commune et l'association d'artistes et d'artisans 2A2B.
Renseignements et réservations : Cie Les Allogènes :
04 70 05 58 41. Inscriptions avant le 10 juillet 2009.

Pour en savoir plus sur les Bancs Poèmes !

Depuis novembre 2008, Fabluminaires déploie son imaginaire poétique sur le monde qui l'entoure. Dans son atelier niché à Montferrat, sur la commune de Saint-Étienne-Lardeyrole, Fabienne Fautrad donne le jour à une ribambelle de chapeaux de lampes, appliques, suspensions, lampadaires… sortis tout droit d'un esprit à la Lewis Carroll.
S'appliquant dans un premier temps à la restauration sur commande, elle s'est très vite attachée à redonner vie à des objets et matériaux de toutes sortes – réveil, théière, vieux couverts, pommeau de douche, livres anciens, bois flotté, vieux piqués de clôture, pierres de lauze… Enfin sortis de l'ombre, ils tracent avec elle un itinéraire des métamorphoses incandescentes. À la façon des lanternes magiques d'autrefois, chaque lampe ainsi créée raconte une histoire. S'en est désormais fini de la peur du noir ! Tandis que la source lumineuse irrigue les formes et les images qui l'entourent, on se prête aux charmes d'une douce rêverie. Chez Fabluminaires, la fée électricité renoue avec la chaleur vibrante de la chandelle.

Retour à la Maison d'arrêt pour un mois d'atelier d'écriture. Le territoire ne m'est plus inconnu, et pourtant ! Surpopulation, suicides en série…, pas toujours anonymes, modifient ma perception du lieu. Je me tiens autant que possible à distance du cœur de la dépression. Prends le temps d'une respiration. Quelques idées de pistes à proposer, mais le souhait avant tout de laisser l'espace en friche pour vivre l'instant, entre et par-delà les murs.
Cette année l'atelier d'écriture sera relayé par le théâtre de Romette, de l'horizontale de la feuille à la verticale des mots.

"La connaissance progresse en intégrant en elle l'incertitude, non en l'exorcisant." Edgard Morin, La Méthode.

Pour le tout un chacun, être correcteur c'est habiter une marge inhumaine où le doute n'a guère droit de cité. J'ai parcouru des milliers de pages la peur au ventre jusqu'au jour où j'ai découvert un article de Sophie Brissaud paru en décembre 1998 dans le n° 31 des Cahiers GUTenberg. Sa description de la "lecture angoissée" ainsi que le portrait psychologique qu'elle dresse du correcteur, m'ont aidée à exprimer ce que depuis longtemps je taisais : celui qui sait ne voit pas ! ou plus exactement ne voit que partiellement. Quelle joie de se sentir ainsi compris(e) dans l'exercice d'une tâche que l'on pratique au secret, dans une attention (tension) permanente, en quête d'équilibre et d'harmonie. Ce texte fondateur a mis en lumière le bénéfice du doute !

Sorti en avril 2009, aux éditions Ouest-France.

Du nord au sud, d'est en ouest, l'Auvergne regorge de mondes à part qui font de chaque pas une enjambée. C'est à une découverte tous azimuts que je vous convie en mettant mon goût de la découverte et de l'écriture au service de ma "terre angulaire". J'aborde le patrimoine naturel, historique, architectural, artistique, les savoir-faire et produits régionaux qui font l'originalité et la force de ce territoire à vivre au présent. Reliant de hauts lieux à des terres plus secrètes, je m'adresse à la fois aux habitants et voyageurs de passage. L'approche du territoire est éclectique et richement illustrée par le photographe Luc Olivier.

La presse en parle !

Existe en version reliée sous jaquette.
Pour 19,90 €, un beau livre cadeau !

Relecture du premier ouvrage de Patricia Masson – Lauréate du dispositif Défi Jeune pour le projet "Mézenc, pays de légendes" –, illustré par Sylvain Ollier : Djessim et Lilly, le secret de mémé Philomène. Ce fabuleux voyage met en valeur les richesses du plateau au travers de 43 pages richement documentées et ingénieusement illustrées afin de permettre au lecteur d'accéder à différents niveaux de lecture. Un parfum d'enfance offrant de s'interroger sur l'héritage culturel local et de s’émerveiller de la beauté de notre patrimoine. Tout public !

Pour en savoir plus !

Le samedi 28 février 2009, le restaurant Entrez les artistes !!! nous ouvre les portes de son cosy corner pour un atelier d'écriture autour de la couleur. Un menu spécial mardi-gras pour cette soirée consacrée aux plaisirs des mots et des sens.
Rendez-vous au 29 rue Pannessac à 19 h 30.
Réservation jusqu'au 20 février 2009 auprès du service du Pays d'Art et d'Histoire 04 71 04 37 16 et de l'Office de tourisme 04 71 09 38 41.
Tarif de la soirée : 25 € tout compris.
Pour tous renseignements complémentaires n'hésitez pas à me contacter.
Merci de diffuser l'information autour de vous.

Le Moi(s) d'écriture partagé avec les détenus de la Maison d'arrêt du Puy-en-Velay, entre le 24 juin et le 17 juillet 2008, a donné le jour à un recueil publié avec le soutien du TRANSFO (Art et culture en région Auvergne) et du SPIP (service pénitentaire d'insertion et de probation) du Puy. Ce dernier a été remis le 21 janvier 2009. Pour l'occasion, Valérie Vivier, comédienne du théâtre de Romette, est venue lire quelques extraits. Avec mes remerciements à Fernand Billot (Video Passion) qui m'a amicalement soutenue pour la restitution sonore. 

Voir la Lettre d'information professionnelle du TRANSFO - 06/02/09 - n° 18

La presse en a parlé

“Depuis que j’anime des ateliers d’écriture, le point commun que j’ai trouvé entre les gens – d’horizons tous très différents – c’est la curiosité. Au cours de nos rencontres la question n’est pas de bien ou mal écrire, mais d’écrire ensemble et tout en écrivant de faire de nouvelles découvertes, de vivre de nouvelles expériences : tel que l’on est, là où l’on se trouve.
L’atelier d’écriture est un chemin buissonnier. ”

Le 12 décembre 2008, je suis allée voir l'Opéra de Quat'sous, la plus célèbre collaboration de Bertolt Brecht et Kurt Weill, férocement et poétiquement mis en scène par Johanny Bert du théâtre de Romette. Cela se passait au Puy, dans ce beau théâtre à l'italienne qui, il y a tout juste deux ans, retrouvait ses couleurs d'origine. Aujourd'hui, le voilà bien pâlot. En découvrant la bande de marionnettes éclopées imaginées pour l'occasion, je songeais à ce théâtre amputé de son directeur artistique et d'un service de communication digne de ce nom. Dénonçant les paradoxes d'une société capitaliste corrompue, cet opéra est d'une actualité brûlante, or il est des fois où l'on aimerait vraiment que les textes paraissent d'un autre temps…

Photo © Vincent Jolfre

Pour en savoir plus !

Automne 2007, lecture de Joël Vernet à la bibliothèque du Puy, suivie d'une brève rencontre. Manuscrit en attente de parution à La Part des Anges, à Bordeaux. Marie-Christine Moreau, éditrice, recherche maîtres d'œuvres de bonne volonté. Voilà qui sera fait ! Frédéric (Oxygène-graphisme) prête son œil au graphisme et à la mise en espace tandis que je me charge d'une relecture attentive. Début octobre 2008, Marcher est ma plus belle façon de vivre voit le jour, textes Joël Vernet, illustrations Jean-Gilles Badaire.
Chacun sa part ! disent les anges.

Elle s'appelle Emmanuelle Murbach alors elle accroche des bâches sur les murs… Si vous n'avez pu voir au détour d'une ruelle, au fond d'une fontaine ou à même le sol sa scénographie urbaine installée au Puy-en-Velay durant l'été 2008, il vous reste encore une chance de découvrir ce cheminement artistique au travers du catalogue publié par le Pays d'art et d'histoire. En regard de ses photos, des mots disposés pas à pas…

J'ai tenté vainement d'accélérer mon pas — un jour j'ai senti mes pieds se poser sur la terre — Une révélation, cette rencontre…

En vente dans les librairies ponotes ou sur commande au service Pays d'art et d'histoire, tél. : 04 71 04 37 00 !

Atelier à la Maison pour tous (MPT) de Brives-Charensac.

Rendez-vous chaque 1er lundi du mois de 20 à 22 h 30 heures.

Dates retenues pour 2009 : le 5 janvier, le 2 février, le 2 mars, le 30 mars et le 4 mai.
Au total 8 séances prévues pour l’année 2008-2009.
L’atelier accueille 10 participants maximum.
Participation : 100 euros par personne à l’année + 22 euros adhésion à la MPT.
Inscription auprès de la MPT : Tél. : 04 71 02 45 69

Vous pouvez encore nous rejoindre !

Pour plus d'informations !

Un "ATELIER NOMADE " a lieu chaque premier mercredi du mois. Pour tout renseignement me contacter

La relecture de livres pour enfants a ceci de particulier qu'elle demande une attention extrême à la musicalité. Si les mots sont désaccordés c'est le sens lui-même qui bute à s'exprimer. Ma collaboration avec les éditions Benjamins média pousse cette exigence encore plus loin en ce sens que leurs livres-CD sont à destination d'enfants non-voyants. Ouvrages relus : Ours fait ce qu'il veut – Le Chat trop gourmand et le Perroquet – Maman où es-tu ? Maman que fais-tu ? – Quoi, quoi, quoi ? dit le chat…

Benjamins media…

Oui, je suis bon public. C'est vrai, et alors ! Si par chance vos pas vous mènent vers Paris avant le 27 décembre 2008, sortie capitale, courez voir Lonely Planet à la Manufacture des Abbesses. Oui, je suis de parti pris car Bruno (alias Carl dans la pièce) est un ami. Et alors ! les amis sont la famille qu'on se choisit. Lonely Planet parle à merveille de ces liens qui nous unissent par-delà toutes les épreuves ! Émotions et rires au rendez-vous, soyez à l'heure.

Infos, vidéos et photos du spectacle !

La Manufacture des Abbesses !

Collaboratrice des éditions des femmes depuis 2004. Par expérience, lorsque les textes sont "prenants" (voire bouleversants) la plus grande difficulté consiste à maintenir le juste équilibre entre la relecture sensible et la distance objective.

Quelques ouvrages relus – Essais : Sita, Kate Millett – Les Grands Procès de l'Histoire racontés par Maître Georges Kiejman – Lou Salomé, génie de la vie, François guery – Femmes déportées. Histoires de résiliences, Françoise Maffre Castellani, préface de Boris Cyrulnik – Chanteuses de blues, Buzzy Jackson – Sheh ! Bien fait pour toi ! Hacine Zermane et Myriam Mascarello. Fictions : Tour d'ivoire, Marguerite Bourdet – Nos jours aveugles, Nadia Chafik – Res Nullius, Pomme Jouffroy – Le Chat aux yeux d'or, une illusion algérienne, Fadéla M'rabet – Voyage d'été, Michèle Ramond – Ne me touche pas, Marie-Claude Tesson-Millet – Comment sont nées les étoiles, douze légendes brésiliennes, Clarice Lispector – La Salle d'armes, Nélida Pinon – Chère Maître, Peter Eyre d'après la correspondance de George Sand et Gustave Flaubert…

Éditions des femmes – Antoinette Fouque…

Relecture de la traduction d'Élisabeth Gille de l'ouvrage de Kate Millett paru en France en 1971 sous le titre La Politique du mâle. Travail mettant en jeu des allers-retours permanents entre la traduction et le texte original. Par une attention portée au sens et à la musique du texte (lecture intuitive), relevé des améliorations possibles et propositions de reformulations, ainsi que les habituelles vérifications d'informations et nettoyage pour BAT final.

Éditions des femmes – Antoinette Fouque…